Touraco doré
Tauraco bannermani - Bannerman's Turaco
Systématique
-
Ordre:
Musophagiformes
-
Famille:
Musophagidés
-
Genre:
Tauraco
-
Espèce:
bannermani
Descripteur
Biométrie
- Taille: 43 cm
- Envergure: -
- Poids: 200 à 250 g
Distribution
Identification
Chez les adultes, les lores, le menton et les joues sont gris, le front est gris foncé avec une nuance rouge cramoisi. Les plumes de la huppe et de la nuque sont rouges avec une base gris verdâtre. Les côtés du cou et la poitrine sont verts. Le manteau, le bas du dos, les couvertures alaires et les tertiaires affichent une couleur vert doré. Le croupion est noirâtre avec un lustre vert. Les couvertures sus-caudales et la queue sont bleu-violet brillant, excepté les bordures extérieures des rectrices qui sont vertes. Les primaires et les 3 secondaires les plus externes forment une bande alaire cramoisie dont les extrémités sont brun foncé.
Le ventre et les sous-caudales sont noirs avec un lavis vert. Le bec puissant a une couleur jaune mais le culmen est rougeâtre et les narines sont bien visibles. Les iris sont brun-noisette, le sourcil rouge. Les pattes et les pieds sont noirs.
Le mâle et la femelle sont identiques. Les immatures ressemblent aux parents.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Bannerman's Turaco,
- Turaco de Bannerman,
- turaco-de-bamenda,
- Bannermanturako,
- Bannerman-turákó,
- Bannermans Toerako,
- Turaco di Bannerman,
- bannermanturako,
- Kamerunturako,
- turako zlatistý,
- turako Bannermanův,
- Camerounturako,
- kameruninturako,
- turac de Bannerman,
- turak kameruński,
- Турако Баннермана,
- ニシアカガシラエボシドリ,
- 班氏蕉鹃,
- 喀麥隆冠蕉鵑,
Voix chant et cris
En introduction, on peut entendre un simple "whoop".
Après une courte pause, il est suivi par toute une série de "khaw" réguliers et rauques. Cette vocalisation est moins puissante mais est plus haut perchée que le chant du Touraco vert (Tauraco persa). D'après Arkive et Christopher Parsons, la voix porte tout de même à assez longue distance (près d'1 kilomètre).
Habitat
Les touracos dorés fréquentent la canopée et l'étage moyen des forêts de montagne. Ils ont la réputation de pouvoir survivre dans des parcelles secondaires qui ont subi de graves dégradations pourvu qu'il y subsiste de grands arbres dotés de fruits. Ces oiseaux vivent à des altitudes comprises entre 1 700 et 2 950 mètres.
Comportement traits de caractère
Ces oiseaux sont sédentaires dans l'ensemble de leur aire de distribution. Les touracos dorés aussi appelés touracos de Bannerman sont extrêmement discrets car ils ont des mœurs arboricoles et ils ne descendent presque jamais à l'étage inférieur de la végétation ou à terre où ils seraient plus susceptibles d'être repérés. Ils ne sont souvent remarqués que grâce à leurs cris.
Alimentationmode et régime
Les touracos dorés sont presque exclusivement frugivores. Ils consomment principalement des fruits du podocarpe (Podocarpus milanjanus), mais ils sont également friands de figues (Ficus).
Reproduction nidification
Les touracos dorés nichent du mois de mars au mois de juin, soit au début de la saison des pluies. Le nid est une fragile plate-forme construite avec des brindilles.
Il est bien dissimulé dans la partie la plus touffue d'un arbre ou d'un buisson isolé, à l'intérieur d'un enchevêtrement de plantes grimpantes ou dans un feuillage épais situé à l'extrémité d'une branche. Il est placé en hauteur, entre 1 mètre 50 et 10 mètres au-dessus du sol dans une parcelle clairsemée ou à la lisière de la forêt.
La ponte comprend habituellement 2 œufs de couleur blanche qui sont couvés par les 2 parents dès que le premier œuf est déposé.
Distribution
Comme les autres membres de la famille des musophagidés, les touracos dorés habitent le continent africain. Ils sont endémiques du Cameroun où ils occupent un territoire très réduit dans la zone montagneuse de Bamenda-Banso, au nord-ouest de ce pays. L'espèce est monotypique.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce est classée comme VULNERABLE. Bien que son avenir global ne soit pas totalement remis en cause, c'est vraisemblablement un des oiseaux les plus menacés du continent africain à cause de la sévère destruction de son habitat qui s'est réduit de plus de la moitié dans les 2 décennies qui vont de 1965 à 1985. Il est parvenu à survivre dans les forêts résiduelles qui recouvrent les pentes du mont Oki et du mont Jim. Des efforts importants sont réalisés par Birdlife international pour tenter de sauvegarder l'écosystème de cette région.
Références utilisées
- Birds of Africa South of the Sahara, Ian Sinclair and Peter Ryan
- Birds of East Africa, C.A.W. Guggisberg
- Birds of Kenya and Northern Tanzania, Dale A Zimmerman, Donald A Turner, David J Pearson
- Birds of Western Africa, Nick Borrow and Ron Demey
- Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- ARKive, Christopher Parsons
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes