Pépoaza oeil-de-feu
Pyrope pyrope - Fire-eyed Diucon
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Tyrannidés
-
Genre:
Pyrope
-
Espèce:
pyrope
Descripteur
Biométrie
- Taille: 22 cm
- Envergure: -
- Poids: 31 à 42 g
Distribution
Description de la famille
La famille des Tyrannidés est une famille exclusivement américaine, la plus vaste et riche en espèces du continent.
Elle groupe des espèces de taille très petite (le plus petit passereau est un Tyrannidé) à moyenne. Ecologiquement, les Tyrannidés sont très divers et occupent des places ten... lire la suite
Identification
Le Pépoaza œil-de-feu est un passereau insectivore relativement grand (de la taille d'un Étourneau sansonnet mais plus svelte). Il appartient à la famille des Tyrannidés et est l'unique représentant du genre Pyrope. Sa silhouette est typique : il se tient en général en posture verticale, sa tête est assez grosse par rapport au corps, avec une calotte aplatie lui donnant une forme carrée, et sa gorge est souvent hérissée. L'œil rouge vif, caractéristique de l'espèce, ressort bien sur le plumage entièrement dans les tons gris, foncé dessus et clair dessous. La calotte, le dos et les ailes sont gris foncé fuligineux. Les rémiges primaires sont noires. Le reste de la tête est grise, légèrement plus claire que la calotte, à l'exception du menton et de la gorge qui sont blancs. La poitrine et les flancs sont gris clair, avec une légère nuance chamois pour les flancs. Le ventre est gris très pâle. Les couvertures sous-caudales sont blanches. La queue et le croupion gris clair contrastent en vol avec le dessus plus foncé. La couleur pâle de la queue est soulignée par le blanc des bords externes des rectrices. Le bec est noir et fin et les pattes sont également noires. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Les immatures sont gris brunâtre avec l'œil brun. Les individus de la sous-espèce fortis, endémique de l'île de Chiloé, sont plus grands et gris plus foncé dessus et dessous.
De loin, le Pépoaza œil-de-feu peut être confondu avec d'autres passereaux aux coloris similaires (dormilons et Diuca gris). Dans tous les cas, l'œil rouge vif, écarlate permet de faire la différence en faveur de notre oiseau. Plusieurs espèces de dormilon (Tyran terrestre) sont présentes dans son aire de répartition mais les dormilons ont les pattes plus longues, ont en général un sourcil blanc et passent plus de temps au sol. Le Diuca gris fréquente les mêmes milieux que le Pépoaza œil-de-feu, mais il est plus rond et plus petit et a un bec de granivore.
Indications subspécifiques 2 sous-espèces
- Pyrope pyrope pyrope (s Chile and s Argentina)
- Pyrope pyrope fortis (Chiloe I.. off Chile.)
Noms étrangers
- Fire-eyed Diucon,
- Diucón,
- olho-de-fogo,
- Feueraugen-Scheckentyrann,
- Vuuroogmonjita,
- Diucon,
- eldögd busktyrann,
- Rødøyetyrann,
- pamuchár ohnivooký,
- tyranovec rudooký,
- Ildøjemonchita,
- tulisilmämonhiitta,
- monja d'ulls vermells,
- mniszek ognistooki,
- Красноглазая пиропа,
- アカメタイランチョウ,
- 红眼蒙霸鹟,
- eldögd busktyrann,
- 火眼霸鶲,
Voix chant et cris
Le Pépoaza œil-de-feu est un oiseau assez silencieux. Ses cris comprennent une variété de notes calmes "peet" ou "tseeet". Son chant sifflé, émis surtout à l'aube, comporte des notes douces suivies par un sifflement fort et clair de type "whip whip whuEEO". Pendant la parade nuptiale, il réalise des voltiges en s'élevant doucement, tout en émettant de petits cris francs "TJU" répétés toutes les 1,5 secondes.
Habitat
Le Pépoaza œil-de-feu fréquente les forêts australes de Patagonie (surtout les lisières et les forêts peu denses), les steppes avec grands buissons, les milieux ouverts avec arbustes et arbres. Il s'adapte facilement aux milieux modifiés par l'homme : zones agricoles, haies, vergers, jardins, parcs et squares urbains. Il est présent du niveau de la mer jusqu'à 2 200 m d'altitude.
Comportement traits de caractère
Le Pépoaza œil-de-feu est un oiseau facile à observer et peu farouche. Il est souvent vu en couple.
Alimentationmode et régime
Le Pépoaza œil-de-feu se nourrit principalement d'insectes (coléoptères, chenilles, criquets, hyménoptères...). Il les chasse depuis un perchoir, à la manière de nos gobemouches, et les attrape au vol ou au sol. Il consomme aussi des baies, des graines et des fruits sauvages, en particulier à l'automne. Des petits lézards complètent parfois le menu.
Reproduction nidification
La parade nuptiale du Pépoaza œil-de-feu est assez spectaculaire : les oiseaux s'élèvent haut dans les airs avec des battements d'ailes lents, silencieusement ou en poussant de petits cris. La saison de reproduction varie selon la latitude : septembre-décembre avec un maximum en octobre dans la région centrale du Chili ; décembre-janvier plus au sud. Les années où la météo est favorable (assez pluvieuse), il peut y avoir 2 couvées et peut-être même 3. Il faut de 50 à 60 jours entre le début de la construction du nid et l'émancipation des jeunes.
Distribution
Le Pépoaza œil-de-feu s'observe des deux côtés de la Cordillère des Andes, au Chili et en Argentine. Il est résident au Chili de la région centrale (Santiago) jusqu'au sud, sauf en Terre de Feu où il n'est présent qu'en été. Les individus qui nichent très au sud passent l'hiver plus au nord, et peuvent remonter jusqu'à la limite sud du désert de l'Atacama. Il est plus abondant dans la partie centre-sud du pays. En Argentine, on le trouve comme résident le long de la moitié sud de la cordillère (au sud de Neuquén), et en Terre de feu, où il est nicheur non hivernant comme au Chili. Il est occasionnel aux îles Falkland.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Le Pépoaza œil-de-feu est non menacé actuellement. Sa population semble stable. Il est commun dans son aire de distribution, qui est assez large, et s'adapte bien aux milieux anthropisés. Cependant sa biologie et son comportement sont peu documentés.
Le Pépoaza œil-de-feu est non menacé actuellement. Sa population semble stable. Il est commun dans son aire de distribution, qui est assez large, et s'adapte bien aux milieux anthropisés. Cependant sa biologie et son comportement sont peu documentés.
Références utilisées
- Birds of Argentina and the South-west Atlantic, Mark Pearman and Juan I. Areta
- Birds of Chile, Jarmillo Alvaro
- Birds of Southern South America and Antarctica, Martin R. de la Peña et Maurice Rumboll
- BirdLife International, BirdLife International
- Aves de Chile,
- Birds of the World, The Cornell Lab of Ornithology
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes