Myrmidon à queue rousse
Epinecrophylla erythrura - Rufous-tailed Stipplethroat
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Thamnophilidés
-
Genre:
Epinecrophylla
-
Espèce:
erythrura
Descripteur
Biométrie
- Taille: 11 cm
- Envergure: -
- Poids: 9 à 12 g
Distribution
Identification
Chez le mâle, la partie qui va du front au manteau affiche une couleur brun-olive. Le dos et la queue sont châtain-roux, contrastant avec les rémiges brunes. Les couvertures alaires sont majoritairement brun noirâtre, avec des terminaisons chamois ou blanchâtres. La gorge est blanchâtre avec d'irrégulières barres noires. Les côtés du cou et la poitrine sont gris, marquant une légère différence avec le bas des parties inférieures qui varient du brun-olive clair au châtain-brun.
La femelle ressemble au mâle, excepté le côté de la tête qui est nuancé de chamois ainsi que la gorge et la zone pectorale qui sont enduits d'ocre. Le bas de l'abdomen a une coloration ocre. Chez la femelle de la race septentrionis, la face et les parties inférieures sont plus ochracées.
Indications subspécifiques 2 sous-espèces
- Epinecrophylla erythrura erythrura (se Colombia to ne Peru and nw Brazil)
- Epinecrophylla erythrura septentrionalis (e Peru and w Brazil)
Noms étrangers
- Rufous-tailed Stipplethroat,
- Hormiguerito colirrufo,
- choquinha-de-cauda-ruiva,
- Rostschwanz-Ameisenschlüpfer,
- feketebóbitás hangyászmadár,
- Roodstaartmiersluiper,
- Scricciolo formichiero codarossiccia,
- roststjärtad myrsmyg,
- Rødstjertmaursmett,
- pralesníček hrdzavochvostý,
- mravenčík rezavoocasý,
- Brunhalet Myresmutte,
- punapyrstömuuranen,
- formigueret cua-rogenc,
- gardlinek rudosterny,
- Рыжехвостая крапивниковая муравьеловка,
- アカオヒメアリサザイ,
- 棕尾蚁鹩,
- 棕尾蟻鷯,
Voix chant et cris
Le chant à haute voix comprend un nombre précis de notes, des "wheet" qui sont régulièrement espacés, ont un ton assez aigu et une forme très variable. Il contient 9 notes et dure de 3 à 5 secondes.
La plupart des notes sont montantes, revêtent la forme d'un trille rapide et ressemblent par bien des égards à celles des myrmidons cravattés (Epinecrophylla. Haematonota).
Cette espèce émet également une sorte de rituel, un chant contestataire qui forme une série de notes grinçantes de longueur variable. Le cri est une note montante, courte et aiguë. On peut aussi entendre un crépitement.
Habitat
Les myrmidons à queue rousse fréquentent les sous-bois et l'étage moyen des forêts à feuilles permanentes.
On peut surtout les apercevoir dans les régions basses et dans les collines peu élevées.
Ces oiseaux accordent leur priorité aux boisements qui ne sont pas envahis par les crues ou les inondations saisonnières. Ils tolèrent toutefois les forêts de transition ou les Varzéas dont les eaux se retirent après des délais relativement réduits.
Les Myrmidons à queue rousse vivent légèrement en-dessous de 600 mètres et localement jusqu'à 900 mètres d'altitude.
Comportement traits de caractère
Ces myrmidons chassent en couples qui sont unis par des liens très étroits. Ils s'associent également avec des chasseurs insectivores tels que les furnariidés.
Dans les bandes plurispécifiques, les membres établissent des rituels constants au cours desquels ils se font face à une distance de 30 cm les uns des autres. Ils gonflent leur plumage dorsal , déploient leurs ailes et leur queue pivotant d'un côté à l'autre en émettant de continuelles vocalises.
Quand ils se restaurent, ils sont très actifs et très volontaires et ils progressent en zigzagant dans les branches les plus fines et dans les enchevêtrements. Ils délaissent les feuillages verts et effectuent d'assez longues pauses pour glaner dans les feuilles mortes.
Ils se penchent sens dessus-dessous pour pouvoir atteindre plus facilement les feuilles fripées. Ils réalisent souvent des acrobaties.
L'inspection d'une feuille demande parfois plus d'une dizaine de secondes. Les myrmidons à queue rousse sont réputés sédentaires.
Alimentationmode et régime
Le régime alimentaire de cet oiseau n'est pas très connu. Il consomme principalement des insectes et des araignées qui sont capturés la plupart du temps dans le renfoncement d'arbres avec des feuilles mortes et des enchevêtrements de plantes grimpantes.
Les myrmidons à queue rousse attrapent leurs proies entre 5 et 15 mètres au-dessus du sol, mais aussi à proximité du plancher de la forêt en compagnie de bataras du genre Thamnomanes ou de grimpeurs de la famille des dendrocolaptidés.
Reproduction nidification
Peu de choses sont connues sur la reproduction de cette espèce.
Le nid est bâti au mois de février en Equateur.
Au Pérou, la période de construction du nid n'est pas connue précisément mais on sait qu'il s'agit d'une coupe en forme de dôme et avec une entrée latérale. Les feuilles sèches sont empilées de façon compacte sur une branche dense, dans un buisson ou bien elles pendent à l'intérieur de la fronde d'un palmier. En Equateur, le couple unit ses efforts pour rapporter les matériaux qui servent à l'élaboration de l'édifice.
Ce dernier est alors placé dans un enchevêtrement de plantes grimpantes ou de vrilles qui sont situées à 2 mètres au-dessus du sol, souvent à proximité d'un cours d'eau.
Distribution
Les myrmidons à queue rousse sont originaires du nord-ouest du continent sud-américain. Il y a officiellement 2 sous-espèces : La race nominale E. e. erythrura, vit dans l'extrême nord-ouest du Brésil (rive ouest du cours supérieur du Rio Négro) - sud-est de la Colombie (Meta, Vaupès, Putumayo) - est de l'Equateur, nord-ouest du Pérou (rive nord de l'Amazone et du Maranon).
E. e. septentrionis - est du Pérou, (Rio Maranon et Puno) partie amazonienne du Brésil (Amazonas, Rio Solimoes et Rio Jurua).
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Bien qu'elle soit assez courante sur l'ensemble de son aire, ses mœurs générales ne sont pas bien connues.
Les myrmidons à queue rousse fréquentent surtout les aires protégées en Equateur et dans le nord du Pérou, celles-ci contiennent de nombreuses parcelles où la végétation leur convient bien.
Cependant, ils sont capables de s'adapter à des espaces qui peuvent présenter quelques risques dans un futur proche.
Références utilisées
- A Field Guide to the Birds of Brazil, Ber Van Perlo
- Birds of Colombia, Steven L. Hilty and William L. Brown
- Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- BirdLife International, BirdLife International
- HBW Alive,
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes