Gros-bec voisin
Mycerobas affinis - Collared Grosbeak
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Fringillidés
-
Genre:
Mycerobas
-
Espèce:
affinis
Descripteur
Biométrie
- Taille: 24 cm
- Envergure: -
- Poids: 69 à 83 g
Distribution
Description de la famille
Les Fringillidés (fringilles dans le langage courant) sont des passereaux de taille petite à moyenne (9 à 25 cm de longueur). Leur plumage est extrêmement variable et souvent haut en couleurs. Leur bec court et conique est adapté à un régime granivore, mais non exclusif. Ils occupent des mili... lire la suite
Identification
Ce fringille de grande taille possède une grosse tête, un bec massif et court et une queue dentelée. Chez le mâle, la tête jusqu'au haut de la nuque, les côtés du cou et la gorge sont entièrement noirs. La capuchon et la face sont recouverts d'un lustre brillant. La zone qui va de la nuque au manteau présente une belle couleur jaune, avec une forte nuance brun doré. Le bas du manteau et la partie supérieure du dos sont noirs, avec d'abondantes stries jaunes. Le bas du dos et le croupion sont jaune foncé teinté de brun doré. Les sus-caudales sont noires. Les côtés du manteau et les couvertures alaires sont également noirs. Les scapulaires, les rectrices centrales, les couvertures alaires et les tertiaires ont des reflets brillants. Les parties inférieures sont totalement jaune foncé brillant. Les iris varient du brun rougeâtre au brun sombre. Le bec est vert bleuâtre, gris ou bleu-gris métallique. Les pattes sont brun-chair à brun roussâtre.
La femelle est assez différente du mâle. Elle a une tête, un haut du cou et une gorge gris pâle cendré. Les lores sont légèrement plus foncés. Le bas de la nuque et les parties supérieures sont olive grisâtre pâle, parfois avec de l'olive plus terne sur les scapulaires et le manteau et du vert plus brillant ou plus pâle sur le croupion et les couvertures alaires. La queue est noire ou gris noirâtre. Les grandes et les moyennes couvertures sont bordées de vert-olive brillant ou d'olive doré, le reste des ailes est noir. De larges bordures vert-olive brillant sont également visibles sur les secondaires et à l'extérieur des tertiaires. Les parties inférieures sont jaunâtres avec parfois une nuance chamois-olive. La couleur du bec est assez semblable à celle du mâle.
Les juvéniles sont une copie plus terne des femelles. Toutefois, le noir de la tête est plus fade avec de fines stries brunâtres et blanchâtres. Le jaune des parties supérieures et inférieures est moins brillant et parsemé de taches olive.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Collared Grosbeak,
- Picogordo acollarado,
- bico-grossudo-de-colar,
- Gelbschenkel-Kernbeißer,
- sárgacombú meggyvágó,
- Geelrugdikbek,
- Beccogrosso dal collare,
- halsbandsstenknäck,
- Gullkjernebiter,
- glezg himalájsky,
- dlask černohlavý,
- Pirolkernebider,
- tamminokkavarpunen,
- durbec de collar,
- grubodziób obrożny,
- apkakles dižknābis,
- Ошейниковый горный дубонос,
- キバシキンクロシメ,
- 黄颈拟蜡嘴雀,
- นกกระติ๊ดใหญ่สร้อยคอเหลือง,
- 黑翅擬臘嘴雀,
Voix chant et cris
Le chant est un sifflement musical et puissant composé de 5 à 7 notes. Les 6 premières sont divisées en 2 séries de trois notes qui sont toutes montantes. La septième est moins aiguë . Cela donne : "ti-di-li-ti-di-li-um". Les anglophones le retranscrivent de la façon suivante : "hi-diddle-diddle-the-fiddle". Le cri d'alarme est composé d'une double note qui ressemble à 2 pierres qui s'entrechoquent et peut être rendu comme un "kurr". On peut également entendre un chant grinçant qui dure environ 30 secondes et qui est ponctué de notes musicales assez semblables à celles d'un bulbul. Ces notes sont répétées à de nombreuses reprises.
Habitat
Les grosbecs voisins fréquentent les forêts mixtes de conifères et de feuillus situées sur les contreforts des basses montagnes . Ils apprécient particulièrement les sapins de l'Ouest Himalaya (Abies pindrow) ou les sapins du genre Tsuga ainsi qu'une grande variété de boisements et de parcelles de conifères. On les trouve également dans les peuplements d'érables, de bouleaux et de chênes. Au dessus de la ligne des arbres, ils s'installent volontiers dans les zones de rhododendrons et de genévriers nains. Les gros-becs voisins vivent entre 2400 et 4000 mètres, à une altitude supérieure à celle des grosbecs noirs et jaunes (Myrocebas icterioides). Occasionnellement, on peut les observer jusqu'à 4200 m au Bhoutan. En dehors de la saison de nidification, les gros-becs voisins vivent dans le même genre d'habitats à des altitudes plus modestes. Pendant la période hivernale, ces oiseaux vivent aux alentours de 2700 m au Sikkim et au Népal, entre 2200 et 2800 m au Bhoutan. Exceptionnellement, ils descendent jusqu'à 1800 m dans les vallées du Népal et parfois même jusqu'à 1065 mètres.
Comportement traits de caractère
Selon les saisons, les gros-becs voisins vivent en couples ou en petites bandes. La plupart du temps, les petits rassemblements lâches et dispersés sont privilégiés, mais il n'est pas rare d'apercevoir des groupes de 20 individus.
Exceptionnellement, pendant la période hivernale, on peut observer des bandes regroupant près d'une centaine d'oiseaux. Les gros-becs voisins vivent généralement à la cime des grands arbres mais ils ne répugnent pas à descendre à terre ou dans les buissons bas du sous-bois pour y rechercher leur nourriture. Ils utilisent leur bec spécialisé pour extraire les graines de pins de leur cône.
Les gros-becs voisins sont des oiseaux dispersifs sujets à des mouvements altitudinaux. Ils sont parfois capables de parcourir d'assez longues distances à l'intérieur de leur aire de distribution. Dans la période qui suit la saison de nidification, ils descendent dans les vallées parfois en dessous de 1500 m d'altitude. A cette période de l'année, les concentrations d'oiseaux sont assez importantes dans le nord-est de la Birmanie. Le retour vers les hautes altitudes s'effectue entre les mois de mars et mai et les passages sont très nombreux au Bhoutan au cours de ce laps de temps. A la mi-mai, tous les lieux d'hivernage situés à basse altitude ont été désertés.
Alimentationmode et régime
Comme la plupart les fringillidés, les gros-becs voisins ont un régime mixte à dominante végétale. Ils consomment des graines de pins, mais également des bourgeons, des racines et des fruits, y compris des pommes sauvages. En été, les matières organiques reviennent en force dans le menu : petits insectes, chenilles, larves, gastéropes, en particulier les escargots.
Reproduction nidification
On connaît vraiment peu de choses sur les mœurs reproductives de cet oiseau. La saison de nidification se déroule de la fin mars au mois de juillet. Le nid est une coupe assez plate construite principalement avec des brindilles, des fibres végétales et du lichen. Il est placé à une grande hauteur, sur la branche horizontale d'un grand conifère. On ne possède pas plus d'information. Pour la durée d'incubation et le séjour des jeunes au nid, voir sans doute le grosbec noir et jaune qui doit être assez similaire.
Distribution
Les gros-becs voisins vivent dans l'Himalaya, du nord-ouest de l'Inde (Himachal pradesh) jusqu'à l'extrême nord de la Birmanie. Leur aire se poursuit dans les zones montagneuses de la Chine Méridionale (Gansu, Xizang, Yunnan et ouest du Sichuan). A l'ouest, elle chevauche avec l'aire du Gros-bec noir et jaune, mais on ignore si les deux espèces s'hybrident.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les gros-becs voisins ne sont pas globalement menacés. Leur densité selon les régions varie de commun à rare en passant par localement commun. La population n'est pas quantifiée et son évolution n'est pas connue. Lors du dernier classement de Birdlife, elle est considérée comme "de moindre préoccupation"
Références utilisées
- Finches and Sparrows, Peter Clement
- Handbook of the birds of India and Pakistan Vol 7, Salim ali et Dillon Ripley
- Vol. 10 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes