Grand Sicale
Sicalis auriventris - Greater Yellow Finch
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Thraupidés
-
Genre:
Sicalis
-
Espèce:
auriventris
Descripteur
Biométrie
- Taille: 15 cm
- Envergure: -
- Poids: 50 à 59 g
Distribution
Identification
Les grands sicales ont un ventre bedonnant au plumage jaune, un corps étiré avec des longues ailes et des longues projections primaires. Le bec est fin et présente un culmen assez rectiligne.
Chez le mâle adulte, la tête est majoritairement jaune mais les lores sont légèrement plus sombres et les petits croissants qui entourent le dessus et le dessous des yeux sont plus clairs. Les parties supérieures sont jaunes avec une faible nuance olive, le croupion est jaune éclatant. En plumage usé, on peut apercevoir des motifs en forme de stries sur le manteau. Les parties inférieures sont jaunes, plus brillantes que le dessus et avec un peu de gris sur une partie restreinte des flancs. Les couvertures alaires sont brunâtres, les scapulaires sont nuancés de jaune-olive. Les grandes couvertures et les rémiges sont bordées de gris ou d'argent. Ces liserés s'usent rapidement et laissent les ailes d'une couleur brun terne uni à la fin de l'été. La queue est brune avec des bordures jaunes.
Les iris sont brun sombre, le bec noirâtre avec souvent la mandibule inférieure tachée de bleuâtre. Les pattes sont rosâtres.
Chez la femelle, le plumage est très terne, gris brunâtre avec une apparence très fade. La face est unie et les petits croissants oculaires sont à peine visibles. La couleur jaune est moins développée surtout sur les parties inférieures et sur les bordures des rectrices. Le dessous est légèrement plus clair que le dessus. En plumage frais, les ailes ont de fines bordures chamois clair. La femelle du grand sicale peut être confondue avec celle du Sicale olivâtre bien que cette dernière ait des ailes et un bec plus longs ainsi qu'un culmen moins courbé.
Les juvéniles ressemblent aux femelles mais ils ont de vagues stries sur la poitrine et 2 barres alaires couleur cannelle. Les bases jaunes des rectrices sont absentes.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Greater Yellow Finch,
- Chirigüe grande,
- canário-dourado,
- Goldbauch-Gilbtangare,
- Grote Saffraangors,
- Fringuello giallo maggiore,
- gulhuvad tangara,
- Gyllenbukspurv,
- šafranka zlatobruchá,
- šafránka zlatobřichá,
- Gulbuget Safranfinke,
- isositruunasirkkunen,
- sical gegant,
- szafranka duża,
- Золотобрюхий сикалис,
- オオキンノジコ,
- 大黄雀鹀,
- gulhuvad tangara,
- 大黃雀鵐,
Voix chant et cris
Le chant est un gazouillis chevrotant et discordant avec une tonalité nasale et bourdonnante, il dure environ 2 à 3 secondes. Les notes sont tellement mêlées les unes aux autres qu'il est difficile de les différencier individuellement "twiita twiita twet chwet-chwet cho-zheepa". Le cri en vol est un "hhuuit" nasal et doux.
Habitat
Au Chili qui constitue la plus grande partie de son territoire, on les trouve sur les pentes alpines les plus élevées, les plus escarpées et les plus rocailleuses qui sont disponibles.
Dans ces régions, les grands sicales sont communs près des habitations dans les villages et ils utilisent souvent les crevasses caillouteuses qui fendillent les murs des maisons pour installer leur nid ou pour se reposer.
Cependant, le choix de l'habitat varie quelque peu selon la latitude : en Patagonie, les couples nichent en effet à des altitudes plus modérées et ils utilisent des sites plus humides, plus herbeux et moins caillouteux. Dans le nord de l'aire de distribution, ils préfèrent les bordures des zones humides pourvues de terre nue. Les grands sicales vivent entre 2 500 et 4 500 mètres d'altitude. En Patagonie, ils sont capables de descendre jusqu'à 800 mètres.
Comportement traits de caractère
Les grands sicales vivent en couples ou en petites bandes. Les rassemblements sont plus importants au début du printemps, particulièrement lorsqu'il y a des chutes tardives de neige.
A ce moment précis de l'année, ces oiseaux se concentrent sur les parcelles de leur territoire où les ressources sont abondantes et disponibles
Les grands sicales sont des migrateurs partiels. Les mouvements ne sont pas connus dans les détails et demandent de plus amples explications. On sait toutefois que les régions situées au sud de Santiago ne sont pas habitables en hiver à cause des forts vents, de l'importante couverture neigeuse et des températures particulièrement rigoureuses. Les populations qui nichent régulièrement à ces endroits migrent donc probablement vers le nord. Des mouvements altitudinaux interviennent également lors de tempêtes tardives de printemps, les sicales cherchant un hébergement plus adéquat à des températures plus clémentes.
Alimentationmode et régime
Les graines semblent constituer la plus grande partie du régime de cet oiseau. Le grand sicale recherche sa nourriture à terre, soit sur le sol plat soit sur un versant rocailleux.
Reproduction nidification
Au Chili, dans la région de Santiago, la saison de nidification se déroule du mois de décembre au mois de février.
Les jeunes oisillons sont visibles dès le début de décembre et les nichées se poursuivent tout au long du mois de février. Dans la partie la plus méridionale de leur aire, les grands sicales nichent un peu plus tard dans l'année.
Le nid est placé dans un trou ou une crevasse de falaise rocheuse ou dans une berge. Il peut également être installé dans une cavité de mur en pisé ou en pierre d'un vieil immeuble. La ponte comporte 3 œufs de couleur crème avec des taches châtain. Il n'y a pas d'informations supplémentaires.
Distribution
Les grands sicales sont originaires du sud du continent sud-américain. Au Chili, leur aire de distribution s'étend de la région d'Antofagasta au nord jusqu'à la région d'Araucanie au centre-sud. Plus au sud, une population isolée occupe une petite région qui chevauche la frontière argentino-chilienne dans les provinces de Magallanes, Mendoza et Santa Cruz. L'espèce est considérée comme monotypique, c'est à dire qu'elle n'est pas subdivisée en races. La découverte récente d'une population isolée dans la Sierra de Ventana, au sud de Buenos-Aires, pourrait prochainement entraîner la création d'une sous-espèce sous le nom de Sicalis. a. lebruni. Toutefois, de plus amples renseignements demandent à être collectés.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle peut être commune et même éventuellement abondante localement. Elle est toutefois relativement rare dans l'extrême sud de son aire de distribution. D'après Birdlife, la superficie de l'aire de distribution mesure environ 136 000 kilomètres carrés mais les effectifs et les régions ne sont pas très clairement définis.
Références utilisées
- Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
- Avibase, Lepage Denis
- ARKive, Christopher Parsons
- HBW Alive,
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes