Quiscale des marais
Quiscalus major - Boat-tailed Grackle
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Ictéridés
-
Genre:
Quiscalus
-
Espèce:
major
Descripteur
Biométrie
- Taille: 39 cm
- Envergure: 39 à 50 cm.
- Poids: 93 à 239 g
Longévité
11 ans
Distribution
Identification
Les deux sexes sont dimorphiques. Chez l'adulte mâle, le bec est noir, les iris sont brun sombre (jaunâtres chez certaines sous-espèces). Le plumage est entièrement noir avec un lustre violet sur la tête. Les reflets deviennent bleu verdâtre sur la poitrine et sur le dos jusqu'à la queue. La zone anale est noirâtre et n'a pas de reflets irisés. Les ailes et la queue ont de vagues reflets verts. Les pattes et les pieds sont noirs. La femelle adulte affiche une couleur brun sombre sur la tête, les parties supérieures, les ailes et la queue. Les ailes et la queue peuvent présenter un léger lustre verdâtre. Les parties inférieures sont plus claires et l'œil est surmonté par un large sourcil chamois. Les joues sont parfois traversées par une vague strie plus foncée. La teinte chamois clair ou chamois-cannelle du dessous s'étend jusqu'aux pattes. La zone anale et les cuisses sont brun sombre.
Les immatures mâles sont semblables aux adultes mais les zones irisées sont plus restreintes. La queue en forme de quille de bateau est plus courte. Les cuisses sont brunes et non pas noires. Les immatures femelles sont comme la femelle adulte mais leur dessus est plus pâle et leur dessous plus cannelle. Les juvéniles ressemblent aux femelles adultes mais ils ont une apparence entièrement cannelle et ils n'ont aucun reflet lustré.
Les Quiscales des marais peuvent âtre confondus avec les Quiscales bronzés ou les Quiscales à longue queue.
Indications subspécifiques 4 sous-espèces
- Quiscalus major major (coastal se USA from Texas to Mississippi)
- Quiscalus major torreyi (ec USA)
- Quiscalus major westoni (Florida. se USA.)
- Quiscalus major alabamensis (coastal se USA from Mississippi to Florida)
Noms étrangers
- Boat-tailed Grackle,
- Zanate marismeño,
- iraúna-dos-pauis,
- Bootschwanzgrackel,
- nagy csónakfarkú,
- Bootstaarttroepiaal,
- Gracula codalarga,
- större båtstjärt,
- Båthaletrupial,
- vlhovec pobrežný,
- vlhovec člunoocasý,
- Bådhalet Grackel,
- mölyturpiaali,
- quíscal d'aiguamoll,
- wilgowron żaglosterny,
- ķīļastes pusvārnis,
- Лодкохвостый гракл,
- キタオナガクロムクドリモドキ,
- 宽尾拟八哥,
- större båtstjärt,
- 寬尾擬八哥,
Voix chant et cris
Le chant principal du Quiscale des marais est totalement différent de celui du Quiscale à longue queue. Il est composé de 3 parties : d'abord une série de "tireet", suivi par un trille ascendant et roulant, puis de nouveau une série de "tireet", identiques à ceux qui commençaient le chant. Pendant la parade de sollicitation, le mâle émet des "cheat" stridents. On peut également entendre un "kle-teet" dissyllabique qui sert de cri d'alarme.
Habitat
Ces quiscales fréquentent presque exclusivement les marais, qu'ils soient d'eau douce ou salants. La race torreyi marque une nette préférence pour ces derniers.
Comportement traits de caractère
Les Quiscales des marais sont grégaires pendant toute l'année. Ils se perchent et recherchent leur nourriture en commun. En dehors de la saison de reproduction, les mâles et les femelles forment des bandes à part et ils recherchent leur pitance dans des endroits différents. La ségrégation par sexe semble intervenir très tôt dans la vie de ces oiseaux et les juvéniles commencent déjà à se séparer dès qu'ils ont acquis leur indépendance. Par contre, les dortoirs sont communs regroupant les deux sexes ainsi que d'autres espèces d'ictéridés.
La parade la plus courante est semblable à celle de tous les quiscales. Elle est appelée "parade des plumes ébouriffées" et elle est accompagnée de chants. Comme son nom l'indique, au cours du rituel immuable, la queue est étalée, les plumes du corps hérissées. La tête est courbée pendant que l'oiseau émet ses vocalises. Les ailes sont d'abord en position basse, puis elles sont rejetées violemment en arrière et maintenues en l'air derrière le dos, faisant apparaître l'extrémité des primaires qui sont serrées les unes contre les autres. Cette attitude caractéristique permet de reconnaître les mâles même d'une grande distance. Cette parade peut être entamée dès le mois de février, avant même que les femelles ne soient réceptives. Les mâles paradent également devant les femelles. Ils reproduisent la parade décrite précédemment mais d'une façon plus exagérée, hérissant plus leurs plumes et pointant le bec vers le bas. Pour marquer leur accord, les femelles répondent à cette sollicitation en palpitant des ailes et en poussant des petits cris. Les quiscales se livrent aussi à des poursuites au cours desquelles le mâle se place derrière la promise mais ne la capture que lorsqu'elle a atterri. L'accouplement intervient presque immédiatement.
Alimentationmode et régime
Le Quiscale des marais possède un régime très varié qui peut aller des graines, du riz et des insectes jusqu'aux petits oiseaux, aux charognes et aux poissons.
Reproduction nidification
La saison de nidification commence en mars-avril et s'achève au cours du mois de juillet. Les quiscales nichent en colonies qui regroupent un nombre très variable de nids, de moins d'une dizaine jusqu'à environ 200. Les colonies les plus importantes s'établissent précocement dans la saison. Ces oiseaux nichent toujours dans la végétation marécageuse, souvent à 1 mètre au-dessus de la surface de l'eau. En Louisiane, au début de la saison, ils montrent une nette préférence pour les roseaux du genre Cladium. Plus tardivement, ils arriment les nids à des tiges de scirpes ou de massettes à larges feuilles (Typha latifolia).
La taille de la ponte varie selon les régions. Elle semble plus importante dans les zones tempérées. Dans le nord de l'aire de distribution, elle comprend généralement 4 œufs, alors que plus au sud, le long du golfe, elle n'en contient en moyenne que 3. Les œufs sont bleuâtres, plus pâles que ceux du Quiscale à longue queue (Quiscalus mexicanus). Ils sont fortement tapissés de taches brunes et noires qui couvrent habituellement la partie la plus large de la coquille. Les œufs qui sont pondus en avril ont tendance à être plus fortement maculés que ceux qui sont déposés au mois de juin. Dans certains marais, les Petits Blongios (Ixobrychus exilis) nichent à l'intérieur des colonies. L'incubation, qui dure 14 ou 15 jours, commence après la ponte du deuxième œuf, si bien que l'on assiste à des éclosions différées. Les femelles se chargent de toutes les tâches, de la construction du nid jusqu'à l'alimentation des oisillons. Les mâles ne procurent aucune assistance.
Certains Quiscales des marais nichent en automne, mais uniquement dans les parcs urbains de la région d'Orlando, en Floride. Une faible proportion d'oiseaux participe à cette reproduction et le succès des couvées est assez limité. Dans ce cas, les nids sont construits à la fin octobre et même au début novembre. Les jeunes prennent leur envol à la fin décembre ou au début janvier.
Distribution
Les Quiscales des marais sont endémiques d'Amérique du Nord. Leur aire de distribution longe le littoral de l'Atlantique, de l'état de New York jusqu'au Texas sans discontinuer. On le trouve partout en Floride, y compris à l'intérieur de la péninsule. Il y a 4 sous-espèces : Quiscalus major major, la race type (côtes du Texas et de la Louisiane) - Q. m. torreyi (côte atlantique, de New York jusqu'au nord de la Floride) - Q. m. alabamensis (de la côte de l'Alabama en direction de l'ouest jusqu'au comté de Jackson, au Mississippi) - Q. m. westoni (entière péninsule de la Floride). Les Quiscales des marais sont historiquement originaires de Caroline du Sud. Ils ont progressivement colonisé les côtes en direction du nord jusqu'à New York qu'ils ont atteint dans les années 1980. De nos jours, leur aire continue légèrement de s'étendre dans cette direction.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
En Floride, les œufs et les poussins sont victimes des alligators, des serpents et des rats. L'espèce possède une très mauvaise réputation en raison des dégâts qu'occasionnent les grands groupes qui viennent se nourrir dans les rizières. L'espèce est très commune en Amérique du Nord. Les effectifs sont stables, voire en légère progression.
Références utilisées
- All About Birds, Cornell Lab of Ornithology
- Animal Diversity Web, University of Michigan Museum of Zoology
- Avibase, Lepage Denis
- New World Blackbirds - The Icterids, Alvaro Jaramillo and Peter Burke
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes