Petit Amakihi Anianiau de Kauai
Magumma parva - Anianiau
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Fringillidés
-
Genre:
Magumma
-
Espèce:
parva
Descripteur
Biométrie
- Taille: 10 cm
- Envergure: -
- Poids: 8 à 11 g
Distribution
Description de la famille
Les Fringillidés (fringilles dans le langage courant) sont des passereaux de taille petite à moyenne (9 à 25 cm de longueur). Leur plumage est extrêmement variable et souvent haut en couleurs. Leur bec court et conique est adapté à un régime granivore, mais non exclusif. Ils occupent des mili... lire la suite
Identification
C'est le plus petit de tous les nectarivores des îles Hawaï : il a un bec fin, bref et légèrement courbé. Le mâle est en majorité jaune brillant avec une légère teinte moutarde sur le capuchon, le dos et le croupion. Les ailes et les rectrices affichent une couleur gris brunâtre largement bordées de jaune. L'aile pliée contraste un peu avec le plumage du corps. Les iris sont brun sombre, ayant un aspect noir. Le bec est rose brunâtre avec une nuance plus pâle sur la mandibule inférieure.
La femelle a des ornements semblables à ceux du mâle, mais la couleur de base du plumage est jaune verdâtre. Les juvéniles sont vert-olive terne, avec une nuance jaune sur la gorge et sur la poitrine.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Anianiau,
- Anianiau,
- anianiau,
- Gelbkleidervogel,
- Anianiau,
- Anianiau,
- anianiau,
- Anianiau,
- havajčan žltý,
- šatovník žlutý,
- Anianiau,
- anianiau,
- anianiau,
- hawajka mała,
- Малая гавайская древесница,
- コハワイミツスイ,
- 小绿雀,
- 小夏威夷綠雀,
Voix chant et cris
Le cri distinctif est composé de 2 ou 3 syllabes montantes : "tew-weet" ou "see-u-weet". Les autres cris ressemblent à ceux des oiseaux qui forment des bandes dans l'île de Kauai et ne sont pas toujours très différenciables. Parmi eux, on peut entendre un "tseet" rude. Le chant de reconnaissance est variable, avec des trilles doux et animés ou avec des éléments multisyllabiques tels que "weesity-weesity-weesity", "see-twee, see-twee, see-tweee" ou des "wee-see,weesee,weesee" parfois plus doux et ressemblant à ceux des parulines à gorge jaune. Le chant murmuré est plus long et plus complexe, il ressemble au cri des autres membres de la sous-famille des drépadinidés.
Habitat
Les petits amakihis fréquentent les forêts tempérées mixtes composés d'O'hia lehua (Metrosideros) et d'Acacias koas. On peut également les observer dans les forêts pluviales dont les sous-bois sont tapissés de cheirodendrons, principalement au-dessus de 600 mètres d'altitude. Localement, ils peuvent descendre jusqu'à 100 mètres. Autrefois et parfois aujourd'hui encore de façon occasionnelle, ils occupaient toutes les variétés de forêts indigènes.
Comportement traits de caractère
On possède peu de renseignements sur l'organisation sociale de ces oiseaux. On sait simplement qu'en dehors de la période de reproduction, ils se joignent à des bandes d'autres espèces frugivores et nectarivores pour rechercher leur nourriture. Les petits amakihis sont présumés sédentaires.
Alimentationmode et régime
Les petits amakihis consomment du nectar et des arthropodes dans une égale proportion. Occasionnellement, ils avalent des jus de fruit, ils prospectent dans la canopée extérieure des arbres ainsi que dans les sous-bois tapissés d'arbustes, de plantes grimpantes et de fougères arborescentes.
Ils se tiennent face à la corolle ouverte des fleurs et ils pollinisent les O'hia, les acacias, les vacciniums, les broussaisia, les alanis et les mûriers qui ont été introduits. Ils récupèrent et ils chapardent le nectar des fleurs qui ont déjà été percées par d'autres amakihis du genre Loxops ou Chrolodrepanis.
Les petits amakihis glanent les insectes et les araignées sur les feuilles et les branches, principalement des O'hia et des Olapas (Cheirodendrons). Ils pressent les fruits mous pour en extraire le jus.
Reproduction nidification
La saison de nidification se déroule principalement pendant la première partie de l'année. Les petits amakihis sont des oiseaux monogames.
Pendant la parade nuptiale, le mâle maintient ses ailes parallèles au sol, sautille en haut et en bas et émet des vocalises. La femelle poursuit sans relâche son partenaire d'arbre en arbre ou éventuellement elle le suit. Elle émet le chant murmuré pendant l'accouplement et le chant territorial peu de temps après. Le mâle gratifie sa partenaire d'offrandes rituelles de nourriture pendant la période où elle construit le nid.
Les 2 parents collaborent ensemble mais la femelle accomplit plus de travail en ce qui concerne l'élaboration de la structure. Cette dernière est composée avec de la mousse, des bryophiles, du lichen, des feuilles, des brindilles, des lanières d'écorce qu'ils prélèvent dans les ohias ou des arbustes du genre Styphelia. La garniture est complétée avec des fibres d'herbes, des radicelles et des roseaux. Le nid est placé entre 3 et 10 mètres au-dessus du sol et enroulé sur une branche verticale à la partie terminale d'un O'hia
La ponte comprend 2 à 4 œufs, avec des taches brunes et fauves sur la partie la plus évasée de la coquille. La femelle couve seule pendant 14 jours. Dans un premier temps, elle les réchauffe continuellement puis ensuite uniquement pendant les averses d'orage. Les 2 partenaires se relaient pour nourrir les petits, la femelle pourvoyant 60% de la nourriture. Les oisillons restent au nid pendant 18 jours, ce qui ne les empêche pas de monter sur le rebord du nid dès 11 jours s'ils sont dérangés.
Distribution
Les petits amakihis sont originaires de l'île Kauai, dans l'archipel des Hawaii. A l'origine, ils étaient répartis à toutes les élévations, mais désormais on ne les trouve plus guère qu'au dessus de 600 mètres, la majorité de la population vivant au-dessus de 1 100 mètres dans la région et la réserve naturelle de Kokee.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les petits amakihis, connus également sous le nom vernaculaire d'anianiaus de Kauai, ont une aire de distribution très restreinte dans le centre de l'archipel des Hawaii. Pour cette raison principale, ils sont considérés comme vulnérables. D'après le Handbook et Birdlife international, les effectifs sont connus depuis les années 70. En 1968-1973, les populations étaient estimés à 24 230 individus, en 2000 à 34 500 et en 2001 à 44 359. Malgré les rumeurs de récent déclin à cause des maladies aviaires transmises par les moustiques, les effectifs sont assez stables. Les tornades et les typhons sont toutefois une cause fréquente de la détérioration de l'habitat. La plupart des amakihis vivent dans les zones protégées comme le Parc National de kokee ou la réserve naturelle d'Alakai.
Références utilisées
- HBW Alive,
- Avibase, Lepage Denis
- Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
- ARKive, Christopher Parsons
- Wikipedia (English version),
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes