Paruline noir et blanc
Mniotilta varia - Black-and-white Warbler
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Parulidés
-
Genre:
Mniotilta
-
Espèce:
varia
Descripteur
Biométrie
- Taille: 13 cm
- Envergure: 18 à 22 cm.
- Poids: 9 à 15 g
Longévité
11 ans
Distribution
Description de la famille
La famille des Parulidés est une famille exclusive du Nouveau Monde. On trouve ses représentants sur les deux continents américains et sur les îles des Caraïbes. La famille est actuellement forte de 18 genres et de 119 espèces. Une espèce est éteinte. Quelques autres, insulaires ou à distri... lire la suite
Identification
Chez le mâle adulte en plumage nuptial, la large rayure du capuchon et le sourcil sont blancs, se prolongeant jusqu'à la nuque. Les larges rayures latérales du capuchon, les lores et les couvertures auriculaires sont noirs. L'anneau orbital est blanc, la partie inférieure étant collée aux oreillons. La large sous-moustache est également blanche. Les côtés du cou sont finement striés de noir et de blanc. Les parties supérieures affichent des régulières stries noires et blanches. Les plumes des ailes sont noires avec de fins liserés blanchâtres qui sont particulièrement visibles et d'un blanc plus pur sur les tertiaires. Sur les grandes et les moyennes couvertures, il y a de larges extrémités blanches qui forment 2 nettes barres alaires. La queue est noire avec d'épaisses bordures blanc grisâtre sur les rectrices extérieures et des taches blanches sur le centre des plumes.
La gorge est noire, le reste des parties inférieures est blanc avec d'évidentes stries noires sur la poitrine, les flancs et les couvertures sous-caudales. Le bec est noirâtre, avec un peu de couleur corne à la base de la mandibule inférieure. Les pieds sont grisâtre foncé, mais les semelles sont chamois jaunâtre, cette couleur remontant parfois sur l'arrière des pattes.
En plumage non-nuptial, les mâles ne sont pas très différents de ceux de la période de reproduction, leur gorge est cependant mouchetée de blanc, apparaissant parfois plus blanche que noire mais gardant toujours un apport significatif de noir.
Chez la femelle adulte, le plumage est plus terne et moins contrasté que chez le mâle. L'étroit trait oculaire est noir, tranchant avec le gris des lores et des oreillons. La gorge est blanche et les côtés du cou sont moins abondamment striés de noir. Les motifs des flancs et des sous-caudales sont plus grisâtres, plus discrets et moins visibles que chez le mâle. La queue est en moyenne moins marquée de blanc. Le plumage de la femelle est quasiment identique toute l'année, même si en non-nuptial, les flancs et les sous-caudales sont parfois lavés de chamois pâle.
En non-nuptial, le mâle de première année ressemble à la femelle adulte, mais les stries sur le dessous sont généralement plus noires et plus distinctes. On peut apercevoir un léger contraste sur les couvertures. En plumage nuptial, il s'apparente plus à son père, bien que le bas de sa gorge soit souvent tacheté de blanc. Les rectrices sont plus pointues que chez les adultes. Au printemps et en été, les rémiges, l'alula et les couvertures primaires paraissent plus usées et ont une teinte plus brune. Les plumes usées des ailes contrastent avec les plumes plus foncées et plus resplendissantes des grandes couvertures.
En non-nuptial, les femelles de première année sont considérablement plus ternes que les femelles adultes. Les flancs et les sous-caudales sont nettement teintés de chamois-brun, de même que les lores et les oreillons. Les stries sur les parties inférieures sont grisâtres et moins proéminentes. En nuptial, elles ressemblent plus à leur mère, mais la queue est moins blanche.
Chez les juvéniles, la tête et le dessus sont assez semblables à ceux des femelles de première année mais les parties supérieures sont plus mouchetées et d'une teinte légèrement différente. La gorge, la poitrine et les flancs sont brun chamoisé. Le bas du dessous est blanc-chamois clair. La totalité des parties inférieures est marquée de vagues stries brunâtres. Le bec et les pattes sont chamois rosâtre.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Black-and-white Warbler,
- Reinita trepadora,
- riscadinha,
- Kletterwaldsänger,
- csíkos kéregjáró,
- Bonte Zanger,
- Parula bianca e nera,
- svartvit skogssångare,
- Klatreparula,
- horárik strakatý,
- lesňáček černobílý,
- Sorthvid Sanger,
- kiipijäkerttuli,
- bosquerola zebrada,
- Klifurskríkja,
- pstroszka,
- melnbaltais ķauķis,
- zebrasti peničar,
- Пегий певун,
- シロクロアメリカムシクイ,
- 黑白森莺,
- 黑白苔鶯,
Voix chant et cris
Le cri le plus courant est un "tick" tranchant, rude et peu harmonieux qui s'accélère et dégénère en bavardage quand il sert d'alarme. On peut aussi entendre des "tsip" ou des "tzeet" doux et ténus quand les parulines se nourrissent ou sont en vol.
Le chant est faible et haut-perché. C'est une série de doubles notes qui sont généralement précédées par une simple note et parfois suivies par un léger gazouillement à la fin. Il peut être retranscrit de la façon suivante : "see wee-see wee-see wee-see wee-see wee-see".
Habitat
Les parulines noir et blanc nichent dans différents types de boisements mixtes ou de forêts à feuilles caduques, plus particulièrement dans les zones humides.
Comportement traits de caractère
Les oiseaux solitaires rejoignent souvent les bandes mixtes qui recherchent leur nourriture. En hiver, certains oiseaux, probablement des mâles, établissent un territoire dont ils marquent les limites en chantant abondamment.
Les parulines noir et blanc sont des migrants de courte à longue distance. Après la reproduction, les oiseaux se dispersent d'abord localement puis ils migrent vers le sud en formant un large front jusqu'aux côtes du Golfe qu'ils finissent par traverser en passant par la Floride et les Grandes Antilles. La migration commence à la fin du mois de juillet ou au début du mois d'août, l'arrivée sur les lieux d'hivernage en Amérique du Sud se situe au début de septembre pour les premiers. Cependant, certains oiseaux s'attardent en Amérique du Nord jusqu'à octobre et même un peu plus tard. La migration de retour débute en mars. L'arrivée sur les lieux de reproduction se déroule à la fin mars dans le sud et au début du mois de mai dans le nord. Certains oiseaux vagabondent jusqu'en Californie, en Alaska, aux îles Féroé, et aux îles Britanniques à divers moments de l'année.
Alimentationmode et régime
Les parulines noir et blanc se nourrissent d'insectes et d'araignées, fouillant dans l'écorce des troncs d'arbre et des banches les plus épaisses, un peu à la manière des sittelles. Leur prospection s'effectue à tous les niveaux de la végétation, de l'étage inférieur jusqu'à la canopée. Ces oiseaux adoptent des postures dynamiques, se penchant vers le bas ou vers le haut. Parfois, ils pratiquent le vol stationnaire pour attraper les insectes qui sont dissimulés sous les feuilles.
Reproduction nidification
Le nid est installé à terre ou dans une petite dépression située habituellement au pied d'un végétal ou sous une souche d'arbre tombé.
Distribution
Les parulines noir et blanc se reproduisent dans le nord et l'est du continent nord-américain, des états du Golfe (excepté la bordure côtière) jusqu'à la baie de James et Terre-Neuve. Elles nichent aussi dans le nord-ouest, de la régions des Grands Lacs jusqu'à l'extrême est de la Colombie Britannique et le sud-ouest du Territoire du Nord-Ouest. Ces oiseaux hivernent de la Floride et des côtes du Golfe en direction du sud jusqu'en Amérique Centrale en passant par les Grandes Antilles. Leurs quartiers d'hivernage se poursuivent en Amérique du Sud, principalement dans les Andes jusqu'au nord du Pérou.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Les parulines noir et blanc sont des oiseaux communs partout, bien que leur aire de nidification et leurs quartiers d'hiver soient particulièrement vastes. Cependant, on ne trouve presque jamais de très grandes densités, excepté lorsqu'ils migrent en bandes. Les effectifs ont décliné considérablement au cours des dernières décades, mais cette évolution fait peut-être partie d'une fluctuation cyclique à long terme.
Références utilisées
- Birds of Venezuela, Steven L. Hilty
- New world warblers, Curson jon, Quinn David, Beadle David
- Handbook of the Birds of the World Vol 16, Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie
- Animal Diversity Web, University of Michigan Museum of Zoology
- All About Birds, Cornell Lab of Ornithology
- Audubon,
- Avibase, Lepage Denis
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes