Oriole troupiale

Icterus icterus - Venezuelan Troupial

Systématique
  • Ordre
    :

    Passériformes

  • Famille
    :

    Ictéridés

  • Genre
    :

    Icterus

  • Espèce
    :

    icterus

Descripteur

Linnaeus, 1766

Biométrie
  • Taille
    : 27 cm
  • Envergure
    : -
  • Poids
    : 58 à 67 g
Distribution

Distribution

Identification

Oriole troupiale
adulte
Oriole troupiale
adulte

Chez la race nominale, la tête jusqu'en haut de la nuque et jusqu'en haut de la poitrine est noire. L'arrière du cou formant un collier, la zone qui va du croupion aux sus-caudales et les parties inférieures en-dessous de la poitrine ont une riche couleur jaune-orange. Le bas du manteau et le dos sont noirs, le dessus des ailes est également noir. Les petites couvertures sont orange, les couvertures médianes et l'intérieur des grandes couvertures sont blancs, formant une large bande alaire avec le bord externe des tertiaires et des secondaires. La queue est noir de jais.
Les iris sont jaunes mais il y a une très nette zone de peau nue bleu brillant autour de l'œil. Le bec est noir mais il y a du gris sur la moitié basale de la mandibule inférieure. Les pattes sont gris bleuâtre.
Les sexes sont identiques. Les juvéniles ont les mêmes motifs décoratifs que les adultes, mais plus ternes, plus jaunâtres ou plus brun noirâtre. La peau nue orbitale est moins développée et plus grise.
La race ridgwayi est plus grande que la nominale, elle un bec plus long et des pattes plus robustes. La race metae diffère car sa nuque entière et son bas du dos sont orange au lieu de noir. Les grandes couvertures sont noires, divisant la barre alaire blanche en deux.

Indications subspécifiques 3 sous-espèces

  • Icterus icterus icterus (nc Venezuela)
  • Icterus icterus ridgwayi (n Colombia, coastal n Venezuela and nearby islands)
  • Icterus icterus metae (ne Colombia and w Venezuela)

Noms étrangers

  • Venezuelan Troupial,
  • Turpial venezolano,
  • corrupião-venezuelano,
  • Orangetrupial,
  • fehérszárnyú trupiál,
  • Oranje Troepiaal,
  • Trupiale del Venezuela,
  • venezuelatrupial,
  • Brilletrupial,
  • trupiál čiernohlavý,
  • trupiál žlutooký,
  • Trupial,
  • venezuelankyläturpiaali,
  • turpial de Veneçuela,
  • kacyk plamoskrzydły,
  • Обыкновенный цветной трупиал,
  • ムクドリモドキ,
  • 普通拟鹂,
  • 委內瑞拉擬黃鸝,

Voix chant et cris

Les orioles troupiales ont un chant qui est une série répétée de 4 notes puissantes et mélodieuses "troo-pear-pééá". Les éléments qui composent la phrase sont souvent des gazouillements et des sifflements modulés, rarement des notes pures. Le chant est très variable car l'ordre des éléments peut changer et les pauses entre les notes peuvent varier en longueur. Certains couples effectuent des duos. Les orioles troupiales imitent très bien le chant d'autres espèces. Les cris comprennent des notes nasales ou des sifflements agréables. En vol, les ailes produisent des bruissements.

Habitat

Dans l'île d'Aruba et sur la côte du Venezuela, cet oiseau peut être observé dans les zones d'acacias qui sont adaptées à la sécheresse et dans les cactus arborescents.

La race nominale et la race metae préfèrent généralement les pâtures et les savanes qui sont dans les zones boisées arides ou temporaires. A Curaçao, la race ridgwayi fréquente les plantations d'arbres fruitiers, plus particulièrement les manguiers et les sapotilliers (Manilkara zapota). A Porto Rico où il a été introduit et implanté, l'oriole troupiale est assez répandu dans le coin sud-ouest le plus aride de l'île. C'est un oiseau des régions basses et des plaines.

Comportement traits de caractère

Oriole troupiale
adulte

Les orioles troupiales recherchent leur nourriture en couples ou en groupes familiaux. Parfois, ils s'associent avec les orioles jaunes (Icterus nigrogularis). Dans les llanos de Colombie et du Venezuela, ils se reposent individuellement dans des structures abandonnées par d'autres espèces, la plupart du temps dans des nids de synallaxes à front roux.
Ces oiseaux sont sédentaires.

Alimentationmode et régime

Oriole troupiale
adulte

L'oriole troupiale a un menu très varié, composé de fruits, de graines, d'arthropodes et de petits vertébrés.

A Curaçao et Aruba, l'estomac de cet oiseau contient principalement des petits insectes tels que des larves de lépidoptères, des adultes coléoptères et des hyménoptères. Il consomme aussi du nectar qu'il trouve dans les fleurs de cactus et d'erythrinas. A Aruba, il ingurgite la partie florale des cactus opuntia. Les orioles troupiales sont très friands de fruits cultivés : papayes, mangues, sapotilles et anones. Les principales graines recueillies le sont dans les herbes du genre Andropogon.

Reproduction nidification

Oriole troupiale
adulte

En Colombie et au Venezuela, la saison de nidification se déroule de mars à décembre, à la fois pendant la période sèche et humide. A Aruba et Curaçao, elle a lieu probablement pendant tous les mois de l'année. Il y a habituellement 2 ou 3 couvées par saison. Les orioles troupiales sont présumés monogames, ils nichent en couples isolés et ils établissent un territoire qu'ils défendent hardiment pendant toute l'année.
Les oiseaux de la race ridgwayi construisent habituellement une bourse pendante de faible profondeur qu'ils accrochent à un cactus arborescent (Stenocereus griseus) ou à un petit arbre du genre Acacia.

L'édifice est fait avec des fibres végétales et garni avec des matériaux plus fins. D'anciens nids d'orioles jaunes (Icterus nigrogularis) ou de moqueueurs tropicaux (Mimus gilnus) peuvent être également utilisés. Les nids abandonnés de Synallaxes albanes sont aussi très appréciés car recouverts d'un dôme. Dans les llanos du Venezuela, les orioles troupiales utilisent les nids de synallaxes à front rouge, de tyrans pitangas ou d'autres espèces d'orioles. Ils sont parfois obligés d'entrer en conflit avec ces espèces pour pouvoir pirater leurs nids. Ils vont même jusqu'à briser leurs œufs et éjecter leurs oisilllons pour atteindre leur but. Les synallaxes à front rouge fabriquant des nids qui ont plusieurs chambres de ponte, il n'est par rare que les orioles troupiales nichent en leur compagnie dans la même structure. La race metae a probablement les memes moœurs que la nominale. Quand elle utilise un nid des furnariidaés, elle en agrandit l'entrée et elle en aménage des nouvelles pour avoir un accès plus aisé à la chambre de ponte.
La ponte des orioles troupiales contient généralement 3 œufs, de couleur blanc rosâtre mais avec des marques et des taches noires, brunes et grises. Ces derniers mesurent en moyenne 28 mm sur 20, ils sont couvés par la femelle pendant une période indéterminée. Les oisillons sont nourris par les 2 parents et restent au nid pendant 22-23 jours. Les 2 partenaires s'investissent dans la défense du nid. Celui-ci est régulièrement parasité par le Vacher luisant (Molothrus bonariensis).

Distribution

Les orioles troupiales ont une aire très restreinte dans le nord du continent sudaméricain, de l'est de la Colombie jusqu'au Venezuela. Ils vivent aussi dans les petites îles qui longent la côte (îles Vierges et Antilles Néerlandaises) Il y a officiellement 3 sous-espèces : I. i. ridgwayi (nord de la Colombie (Guajira et Nord-Cesar) et plaines du nord du Venezuela, vers l'est jusqu'à Sucre et Margarita Island, ainsi que les Antilles Néerlandaises (Aruba et Curaçao)). - I. i. icterus (nord-centre du Venezuela à partir de Carabobo et Ouest-Apure jusqu'à Sud-Monagas et Nord-Bolívar). - I. i. metae (ouest du Venezuela (Sud-Apure) et nord-est de la Colombie voisine (Arauca, Vichada)). La race ridgwayi a été introduite à Puerto Rico, aux îles Vierges et dans l'est des Antilles Néerlandaises (Bonaire).

Menaces - protection

Statut de conservation IUCN
Eteint
Menacé
Préoccupation
mineure
Éteint
à l'état sauvage
Quasi
menacé
Non
évalué
EX EW CR EN VU NT LC NE

D'après le Handbook, cette espèce n'est pas globalement en danger. Son statut varie selon les régions de localement commun à assez commun et à commun. On dit qu'il est abondant à Aruba et Curaçao. Selon une récente observation , les populations réparties aux petites Antilles comprendraient de nombreux individus échappés des cages. L'introduction de cette espèce à Bonaire, à Porto Rico et aux îles vierges semble un succès car ces oiseaux s'y sont implantés de façon viable.
Les orioles troupiales rencontrent un grand succès à cause de leurs belles couleurs et de leurs chants mélodieux, ils sont donc souvent victimes des braconniers qui les vendent à des propriétaires de volières.

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Oriole troupialeFiche créée le 23/03/2014 par
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