Oriole de Sainte-Lucie
Icterus laudabilis - St. Lucia Oriole
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Ictéridés
-
Genre:
Icterus
-
Espèce:
laudabilis
Descripteur
Biométrie
- Taille: 22 cm
- Envergure: -
- Poids: -
Distribution
Identification
Les mâles adultes ont un bec fin, noir avec un culmen relativement rectiligne et une tache grise à la base de la mandibule inférieure. La tête, le cou, le manteau et les parties inférieures du menton jusqu'au bas de la poitrine sont noirs. Le bas du dos et le croupion présentent une teinte jaune-orange ou orange-cramoisi plus éclatant qui contraste fortement avec le manteau. Le noir de la poitrine stoppe brusquement, ce qui met en évidence la couleur orange de l'abdomen et des sous-caudales. Certains individus affichent une nuance fauve sur l'orange qui suit immédiatement le noir de la poitrine. Les ailes noires portent une épaulette orange au niveau des petites et des moyennes couvertures. Le reste des ailes est sans marques si l'on excepte les filets jaune-orange. La queue est noir uni. Les pattes et les pieds sont bleu-gris. Les femelles adultes sont semblables aux mâles avec cependant un dessous légèrement plus pâle.
Les femelles immatures ont un front, des lores et une gorge noirs. La calotte est châtain, avec des points noirs qui se poursuivent sur le cou. Le manteau présente une couleur olive alors que le croupion et le bas du dos sont olive nuancé de jaune. La poitrine est châtain, virant au jaune-fauve sur le ventre et le sous-caudales. Les flancs jaunes sont teintés de chamois. Les ailes sont brunes, avec des terminaisons fauve, jaune ou olive. La queue est brune avec des rectrices extérieures olive. Les mâles immatures ressemblent au jeunes femelles, mais avec plus de noir sur la face, le capuchon, la gorge et le manteau. Les plumes de la poitrine ont des terminaisons châtain. Le cou châtain provoque une brève rupture entre le capuchon et le manteau noirs. Le croupion et le ventre sont semblables à ceux des femelles mais les flancs sont jaune-orange. Les ailes et la queue sont noirâtres, cette dernière avec des bordures olive sur les rectrices extérieures.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- St. Lucia Oriole,
- Turpial de Santa Lucía,
- corrupião-de-santa-lúcia,
- Saint-Lucia-Trupial,
- St. Lucia-i trupiál,
- Sint-Luciatroepiaal,
- Oriolo di Saint Lucia,
- saintluciatrupial,
- Saintluciatrupial (St. Luciatrupial),
- trupiál zlatobruchý,
- trupiál svatolucijský,
- Sankt Lucia-trupial,
- saintlucianturpiaali,
- turpial de l'illa Saint Lucia,
- kacyk złotobrzuchy,
- Санта-люсийский цветной трупиал,
- セントルシアムクドリモドキ,
- 圣卢拟鹂,
- 聖露西亞擬黃鸝,
Voix chant et cris
Le chant est composé par une série courte de sifflements doux et variés qu'il répète à de nombreuses reprises. On ne connaît pas de variation à ce chant qui ressemblerait, selon certains observateurs, à celui de l'Oriole des vergers, mais en plus faible. Deux cris sont répertoriés : un 'choui' tranchant et un 'cheup' doux.
Habitat
L'oriole de Sainte-Lucie fréquente toutes les sortes de forêts, mais plus particulièrement les forêts humides. Bien qu'il soit présent dans les broussailles sèches qui bordent la côte de Sainte-Lucie, il semble préférer les grands arbres qui peuplent les forêts humides des montagnes. Sa densité y est plus importante. Il habite à la fois les peuplements primaires et secondaires ainsi que la lisière des plantations de bananiers, de citronniers et de cocotiers. On ne sait d'ailleurs pas si ces plantations sont utilisées comme sites de nidification. Cet oriole est également présent dans les mangroves, surtout lorsque ces dernières sont adjacentes des broussailles côtières. Comme son nom l'indique, la présence de cet oiseau est restreinte à l'île principale de Sainte-Lucie, dans les petites Antilles, uniquement dans les zones boisées. On le trouve jusqu'à 600 mètres d'altitude.
Comportement traits de caractère
Les orioles de Sainte-Lucie se déplacent habituellement en couples qui recherchent leur nourriture dans les arbres. Toutefois, certaines observations anciennes indiquent parfois des petits groupes contenant jusqu'à 10 individus. Une étude récente semble montrer que les orioles voyagent désormais presque toujours seuls, à deux ou au maximum à quatre individus à la fois, ce qui tendrait à prouver que la période des plus grands rassemblements semble une époque révolue. Les orioles de Sainte-Lucie sont sédentaires.
Alimentationmode et régime
Les orioles de Sainte-Lucie possèdent un régime varié composé de fruits et d'insectes. Quand ils recherchent leur nourriture, ils retirent l'écorce des arbres, à la manière des orioles de la Jamaïque.
Reproduction nidification
Cet oiseau fabrique un nid typique d'oriole, c'est à dire une sorte de sac pendant, tissé avec des fibres végétales. Parfois, il construit son nid sous la large fronde d'un bananier, en fixant directement les supports à l'intérieur de la feuille. Il peut également l'installer dans un palmier cocotier. La saison de nidification intervient entre avril et début juin, mais dans certains cas, elle peut se poursuivre au-delà, certains jeunes encore nourris par les adultes ayant été observés entre fin juin et août. La plupart des groupes familiaux d'après-nidification ne comprennent qu'un ou deux juvéniles, ce qui implique que les couvées ne doivent guère dépasser deux oeufs. Le nids des orioles de Sainte-Lucie sont souvent les hôtes des vachers luisants. Aucune indication sur la durée d'incubation et de séjour des jeunes au nid.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Cette espèce n'est généralement pas considérée comme menacée et les effectifs sont stables. Toutefois, la récente arrivée du Vacher luisant sur l'île peut présenter un risque. Cette menace peut être relativisée dans la mesure où les populations les plus denses se trouvent dans les forêts humides des contreforts montagneux, régions où le vacher est absent. La diminution des zones boisées pose cependant un problème d'adaptation.
Références utilisées
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes