Hirondelle rousseline
Cecropis rufula - European Red-rumped Swallow
Systématique
-
Ordre:
Passériformes
-
Famille:
Hirundinidés
-
Genre:
Cecropis
-
Espèce:
rufula
Descripteur
Biométrie
- Taille: 17 cm
- Envergure: -
- Poids: 18 à 21 g
Longévité
15 ans
Distribution
Identification
L'Hirondelle rousseline ressemble un peu à l'Hirondelle rustique mais c'est forTuit. En effet, elles n'appartiennent pas au même genre. La rousseline est une Cecropis tandis que la rustique est une Hirundo. On peut les confondre de loin quand elles volent du fait de la silhouette et des filets de la queue, mais pas de près.
Les sexes sont semblables. La calotte, le manteau, le haut du dos et les scapulaires sont noirs avec un reflet bleuté à la lumière du soleil. Les ailes et la queue sont d'un noir mat. Deux zones claires intercalées ressortent nettement, d'une part la nuque rousse et d'autre part la plus visible, le bas du dos et le croupion, formant une grosse tache claire, blanche et/ou rousse, en net contraste. C'est la seule hirondelle qui en Europe présente ce patron de plumage. Les yeux sombres ressortent bien sur les joues claires
Les parties inférieures sont claires, crème roussâtre, et montrent de fines stries longitudinales brunes du bec à la poitrine. Les sous-caudales sont noires. Les filets noirs de la queue sont longs chez le mâle, moins chez la femelle.
Le juvénile ressemble à l'adulte mais avec une queue sans filets, des teintes atténuées, des ourlets clairs aux couvertures alaires, une poitrine plus sombre et dépourvue de stries.
9 sous-espèces sont décrites dans sa vaste répartition mais le patron de plumage reste globalement le même. Les différences jouent en particulier sur l'intensité du roux et sur celle de la striation.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- European Red-rumped Swallow,
- Golondrina dáurica,
- andorinha-dáurica,
- Rötelschwalbe,
- vörhenyes fecske,
- Roodstuitzwaluw,
- Rondine rossiccia,
- rostgumpsvala,
- Amursvale,
- lastovička červenochrbtá,
- vlaštovka skalní,
- Rødrygget Svale,
- ruostepääsky,
- Rooinekswael,
- oreneta cua-rogenca,
- Brandsvala,
- jaskółka rudawa,
- Daurijas bezdelīga,
- rdeča lastovka,
- Рыжепоясничная ласточка,
- Layang-layang gua,
- コシアカツバメ,
- 金腰燕,
- นกนางแอ่นตะโพกแดง,
- 金腰燕,
Voix chant et cris
Son cri fait un peu penser à celui de l'Hirondelle rustique mais elle roule les "r", ce qui donne des "tchriip tchriip tchriip...".
Le chant est peu sonore, un babil de gorge bas, comme hésitant, difficilement audible à distance. Il est loin d'avoir le développement de celui de l'Hirondelle rustique.
Habitat
Comme beaucoup d'autres hirondelles, l'Hirondelle rousseline a besoin du milieu rupestre pour nicher et d'espaces dégagés pour chasser.
Mais depuis que l'homme construit un habitat en dur à base de pierres, les carrières et l'habitat lui-même lui procurent des opportunités de nidification comme les ponts, les tunnels, les porches, les façades. En agglomération, les fils, électriques et autres, qui parcourent les voies sont autant de perchoirs potentiels.
Même si les milieux rupestres sont plus fréquents par définition en haute montagne, ils ne sont pas occupés car trop hauts pour cette espèce qui aime le chaud. On la trouve en effet du niveau de la mer à 800 m d'altitude environ en moyenne montagne.
Les zones de chasse sont tous les milieux ouverts périphériques, sauvages ou non.
Comportement traits de caractère
L'espèce est grégaire. Plusieurs couples peuvent nicher proches les uns des autres mais on n'observe pas chez elle de colonies compactes à nombreux nids comme chez l'Hirondelle de fenêtre par exemple. De ce point de vue, elle est plus proche de l'Hirondelle rustique.
Elle participe quand l'occasion se présente aux groupements pluri-spécifiques liés à l'abondance d'insectes volants dans lesquels peuvent se côtoyer hirondelles, martinets et guêpiers.
Vol
L'Hirondelle rousseline a une silhouette proche de celle de l'Hirondelle rustique, en particulier du fait des longs filets caudaux, et on peut les confondre à contre-jour. Elle a des battements un peu moins rapides.
Le vol est facile, ce qui est la moindre des choses pour un chasseur d'insectes volants, qui plus est migrateur. Elle affectionne les glissades prolongées et les montées en spirale.
Les petits prennent leur envol à 3 semaines environ.
Alimentationmode et régime
Elle se nourrit de tout insecte volant de taille adéquate, diptères, hyménoptères, coléoptères, etc.
La hauteur du vol est tributaire de la hauteur du vol de ses proies, et cela dépend du temps. Les installations humaines qui attirent les insectes l'attirent elle aussi. Si nécessaire, elle est capable de prendre des insectes au sol ou posés dans la végétation.
Reproduction nidification
La période de reproduction varie bien sûr en fonction des sous-espèces. La sous-espèce nominale qui nous concerne niche à partir d'avril.
Comme pour une majorité d'hirondelles, le nid est construit de boue. il est facile à reconnaître car il adhère au toit rocheux qui l'abrite et le trou d'entrée est situé à l'extrémité d'un petit tunnel d'accès collé au rocher, ce qui le rend typique. La coupe interne est garnie d'éléments doux, poils, plumes, duvet herbeux, feuilles et herbes sèches.
La ponte est en moyenne d'au moins 4 œufs qui seront incubés une 15e de jours. Les pulli resteront au nid près de 4 semaines et les juvéniles seront encore nourris par les parents une semaine de plus avant de se nourrir seuls. Ils reviennent passer la nuit au nid pendant 2 à 3 semaines. Ce n'est qu'ensuite qu'une nouvelle nichée pourra intervenir.
Distribution
L'Hirondelle rousseline a une vaste répartition tous statuts confondus. C'est une migratrice partielle. Elle est présente sur toute la longueur du continent eurasiatique, en Afrique et en Indonésie.
Les 9 sous-espèces se répartissent ce vaste territoire. Elle niche ainsi dans le sud de l'Europe, le Proche et le Moyen-Orient, le centre de l'Asie, l'est de la Chine et le Japon, l'Himalaya et le sous-continent indien, enfin le nord-ouest et l'est de l'Afrique.
Les oiseaux du nord de l'aire sont migrateurs partiels tandis que ceux du sud sont sédentaires. Les migrateurs les plus lointains atteignent le lac Malawi dans le sud-est africain et le nord de l'Australie.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
Non menacée actuellement. Sa vaste répartition la protège en quelque sorte en tant qu'espèce et son adaptation à l'habitat humain lui offre des opportunités de nidification.
Références utilisées
- Birds of the World, The Cornell Lab of Ornithology
- xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world,
- IOC World Bird List (v14.2), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes